dimanche 24 mars 2013

SPECIALE , AU THEATRE CE DIMANCHE..

       Excusez la mise en page  pour le théâtre ...



 Objet : François 1° et sa cour

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Conversation enregistrée par le majordome de l’Élysée
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       François le Bon, Président Monarque                                        
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       Ségolène, Madame Royale, duchesse de Poitou-Charentes
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      Valérie de Twitweiler, Madame de Maintenant  

François Je vous ai fait venir toutes deux jusqu’à moi, Pour mieux vous faire part de mon réel émoi. Je me dois désormais de gouverner la France, Et je veux me vouer à cette gouvernance Sans me voir infliger chaque jour le souci De devoir arbitrer vos permanents conflits ! Je veux que dès demain l’ensemble de la presse S’abstienne de parler du cas de mes maîtresses. Le trône que j’occupe exige que je sois Digne de la posture que l’on attend de moi.
Royale Vous êtes mal parti ! Lié à cette garce, Vous resterez toujours le dindon de la farce !   Maintenant Holà, Madame, holà ! Chantez un ton plus bas. Ce sont là des propos que je n’accepte pas ! Vous vous trompez de genre, car en cette occasion, L’on doit parler de dinde et non pas de dindon.
Royale Nous sommes bien d’accord ! Je vois avec bonheur Que vous vous estimez à votre vraie valeur !
Maintenant Votre appréciation quant à elle m’enchante : Vous êtes trop aimable en vous voulant méchante ; Une injure de vous frise le compliment.
 
Royale Pour vous complimenter encore un bref moment : L’homme doit sa fortune à sa première femme ; Enivré de gloriole, il en devient bigame, Et il doit la suivante à sa bonne fortune !  Maintenant Vos considérations ne sont guère opportunes : Ce n’est qu’avec François que vous avez trouvé L’éphémère moyen de vaguement briller. Puisant dans son esprit, sa force et sa raison Les moyens de servir vos propres ambitions, Vous avez tout gâché en y mettant du vôtre, Exaspérant les uns, faisant rire les autres ! Et depuis vous avez, sans perdre vos grands airs, Entassé joliment défaites et revers. Vous vous croyiez précieuse et fûtes ridicule, Vous espériez compter et ne fûtes que nulle !
 
Royale Permettez-moi, Madame, avec tout le respect Que l’on se doit d’avoir pour qui est au sommet, De très modestement vous dire sans ambages Que le peu que j’obtins, je l’obtins sans « jambage » ! Tout ce que j’ai perdu, je peux le regagner Sans devoir pour autant coucher à l’Élysée. Je ne dois qu’à moi seule les postes que je brigue, Perdant ainsi sans honte et gagnant sans intrigue. Quant à vous, l’on pourrait demain vous replonger Dans l’aimable néant dont vous fûtes tirée. Adieu, Madame, adieu, et n’étant point méchante, Je vous laisse rêver « hollandemains » qui chantent !
 
François Eh bien voilà, voilà ; je crois que nous avons Fait assez bien le tour de la situation ! Il est bon que parfois des vérités se disent, Qu’on puisse se parler avec pleine franchise. De la paix retrouvée, ces mots sont le prélude, Et tout va donc rentrer dans la normalitude.
 
(à Royale) Embrasse les enfants, dis-leur qu’à eux je pense.
(à Maintenant) Toi, viens faire l’amour avec la Présidence
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>      Maintenant pour rigoler un peu sans penser « hollandemain »: @++++++

2 commentaires:

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    1. Coucou les zaminet's , un bonjour bien ensoleillé ce matin.
      Pour la suite , je vous emmène au théâtre . À vous de juger
      Cette mini pièce en

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