Comme nous le rapporte le journal Huffington Post. Tout avait commencé normalement et le vol régulier se déroulait sans accroc. Dans le cockpit, mot qui n’a pas été inspiré par coq et Pitt, car on le disait bien avant avoir découvert Brad, il y a un pilote et son co-pilote. Dans la cabine, une hôtesse de l’air qui a rappelé comme chaque fois les consignes de sécurité. Seulement la nature est pareille pour tous. Après un certain temps de vol, le pilote est pris d’une envie pressante et, tout naturellement, déclenche la procédure normale pour aller assouvir ses besoins naturels.
En plus, il n’avait pas de bouteille sous la main. Puis, ce
n’est pas parce qu’on manipule un manche dans un cockpit que
nécessairement cela veut dire que ce pilote doit sortir le
sien ! C’est comme toi si tu es au volant de ta bagnole, tu es bien
obligé de t’arrêter avant d’aller aux toilettes, c’est dont une
procédure, tu vois. Ici, c’est pareil, sauf que l’on ne va
pas déclencher un atterrissage d’urgence en cas de pipi ou même de
popo ! Seulement, d’après le règlement intérieur, il faut toujours qu’il
y ait deux personnes dans le cockpit et donc, pour
aller faire pipi, le pilote est obligé de demander qu’une hôtesse
l’attende à l’intérieur jusqu’à son retour. Rapidement, ce fut fait,
l’unique hôtesse, je te le rappelle, prend la place
d’observatrice à manettes tandis qu’il va soulager sa vessie. Une
vessie qui devait tenir plutôt d’un jerricane de la taille d’une
piscine, car cela semblait une éternité pour le
co-pilote…
Au
bout d’un certain temps, le co-pilote et l’hôtesse sont quand même
intrigués par le temps qui passe et toujours pas le
retour du pilote. Toujours est-il qu’ils en concluent peut-être à ce
moment précis qu’il a décidé de faire sa grosse commission au lieu d’un
petit pipi. Quand, tout à coup, ils sont dérangés par
une voix avec un fort accent étranger. Un accent du Moyen-Orient qui
plus est. L’homme tente de rentrer dans le cockpit. Tu t’imagines bien
alors ce qui peut passer par la tête du
co-pilote ! L’homme derrière la porte explique alors qu’il a été
alerté par des cris et un homme qui tambourine dans les commodités.
C’est le pilote qui est coincé, il ne peut pas
sortir ! Hé oui, pas commodes ces commodités ! Déjà que tu n’as pas
beaucoup de place pour bouger, mais si en plus tu n’arrives plus à
ouvrir la porte quand tu es dedans, tu es dans le
brin ! Enfin, façon de parler !
L’homme,
serviable à souhait, ne s’énerve pourtant pas et recommence à leur
expliquer que le pilote est coincé dans les
toilettes. Il donne même le mot de passe pour ouvrir le cockpit,
autre procédure pour éviter les détournements. C’est le pilote qui lui a
confié à travers la porte. Mais rien n’y fait ! La
pression monte et le co-pilote pense que son appareil est sur le
point d’être détourné par un vilain pas beau terroriste ! Alors, c’est
le message qui suit qu’il donne aux contrôleurs
aériens : « Le capitaine a disparu à l’arrière de l’appareil et j’ai
à présent quelqu’un avec un fort accent qui tente d’accéder au
cockpit. » Au sol, de l’autre côté des ondes, on
prend cela très au sérieux. Le contrôleur aérien demande alors au
co-pilote de déclarer l’état d’urgence et de poser l’appareil au plus
vite. C’est qu’il doit s’en passer dans ces têtes à ce
moment précis et même si l’on est au mois de novembre, on n’a pas
envie de revivre un 11 septembre bis !
Toutefois,
même si les chasseurs de l’armée américaine étaient sur le point de
décoller, à force de coups d’épaule, le
pilote arrive à faire sauter la porte et sortir de sa prison
accidentelle ! Tout est bien qui finit bien. Il reprend son poste aux
commandes et l’appareil finit son vol normalement jusqu’à
l’atterrissage à La Guardia. Mais, la psychose est toujours là quand
même et c’est le FBI et la police qui accueille le téméraire passager
ou le seul qui n’avait pas de problèmes d’audition,
puisqu’il est également le seul à avoir réagi aux suppliques du
brave pilote coincé dans les waters ! Très rapidement, il a été mis hors
de cause, mais il n’est pas près d’oublier son
aventure !
L’histoire
ne dit pas si ce pilote s’est déboîté l’épaule, mais heureusement qu’il
a fini par sortir avant que les avions
de l’armée prennent en chasse le vol 6132. Oops ! En chasse avec
l’endroit où il était coincé, je ne l’ai pas fait exprès ! Ca, il n’y
avait pas Bruce Willis pour sauver le pilote d’une
situation merdique ! Désolée pour avoir oser ça, mais même s’il n’a
pas passé 58mn à vivre dans les toilettes, coincé sans de bons magazines
people, c’est comme une journée en enfer ! A
présent, tout le monde va se foutre de sa gueule et quand quelqu’un
va lancer derrière son dos « Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? » On va
entendre une réponse collégiale comme
quoi il est coincé dans les toilettes ! Voilà qui risque d’inspirer
les auteurs hollywoodiens qui pourront toujours inventer une nouvelle
catégorie de film ; après les films
catastrophes, voici le premier film cacatastrophe ! Sur ce, mes gens,
à bientôt !
lol!
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