samedi 12 novembre 2011

THE NEWS POEPLE « Laisse pas béton ! »

« Laisse pas béton ! »

Renaud : son frère lance un cri d’alarme


L’état de Renaud inquiète de plus en plus ses proches. Son frère s’en est ému dans une longue lettre.
Putain de vie. Dans cette biographie de Renaud, Claude Fléouter revient sur le parcours de cet homme de talent, brisé par ses addictions. La préface, intitulée Lettre à mon frère, a été écrite par Thierry Séchan, le frère du chanteur, a révélé Charts in France. En s’adressant à Renaud, il se souvient de son début de carrière difficile qui le voit multiplier les petits boulots pour s’en sortir. Jusqu’à sa participation au Festival international des jeunes et des étudiants à Moscou. Les paroles de Déserteur (« Quand les Russes, les Ricains feront sauter la planète ») enflamment la salle et plus de 2 000 spectateurs quittent la salle. Renaud pète un plomb devant les caméras de FR3 et à son retour en France, les « sarcasmes et quolibets fuseront », raconte Thierry Séchan. « Ton malaise perdura, augmenta », se rappelle-t-il. Un malaise qui ne quittera plus le chanteur.
>>> Romane Serda donne les raisons de leur divorce
Pour se consoler, il se réfugiera dans les bras d’une dangereuse amie. « Toujours ce même vague à l’âme, toujours ce désir d’oublier (quoi exactement ?) et, de plus en plus souvent, de noyer ton improbable malaise dans soixante quinze centilitres d’alcool. […] Et tu déclinais… L’alcool devenait plus régulier, il te faisait office d’antidépresseur », lui écrit son frère. Sa compagne de l’époque ne supporte plus cette vie. Ils se séparent et Renaud part s’installer dans un appartement de deux cents mètres carré où le rejoint son frère, Thierry. L’alcool toujours, pendant cinq ans. « Enfin, il y eut la bouée, le canot de sauvetage, sous la forme d’une jolie chanteuse nommée Romane Serda ». Ils se marient, font un enfant Malone et il se remet même à composer. Naîtra son autre bébé, Boucan d’enfer, un album vendu à deux millions d’exemplaires. Mais là encore cette maîtresse terrible qu’est la bouteille vient briser son couple. « La déprime est là, omniprésente. Tu dis à qui veut l’entendre que tu ne peux plus chanter. Je n’arrive pas à y croire. Un artiste n’arrête jamais de créer, voyons ! À moins qu’il ne se suicide, bien sûr… Mais il est vrai que ton comportement actuel s’apparente à un lent suicide », s’alarme son frère. En guise de conclusion, un couragement, une exhortation à se battre : « Pour reprendre le slogan que tu avais fait imprimer dans Le matin de Paris en 1988 afin d’inciter à te représenter : Renaud, laisse pas béton ! »

5 commentaires:

  1. Je viens de lire l'article de Romane, je la comprends parfaitement, chacun réagit comme il peut mais je ne suis pas d'accord: à un moment donné, tu décides de ne plus subir mais c pas pour autant que cela signifie divorce... c sûr c très dur de voir l'autre se détruire à côté mais si tu réalises que tu n'es pas fautive, que tu ne peux rien faire à part choisir, toi, de vivre, pour les tiens, pour ceux qui ne peuvent pas choisir: les enfants. Il faut les protéger mais la fuite n'est pas non plus la solution, il faut être pédagogue devant ce fléau et montrer l'exemple en restant sereine, du moins en essayant de le rester (c pas toujours facile)et expliquer le mécanisme de cette drogue, le fait que l'entourage n'y est pour rien et ne peut hélas rien faire. Kiki a bien compris et nombre de fois où c lui qui me rappelle à l'ordre: maman, répond pas! Ignore-le! JE sais que certaines d'entres-vous pourraient me dire c pas une vie pour un môme mais il aime son père, comme moi, certainement, et Pat n'est pas non plus intoxiqué au dernier degré, c juste le soir où il prend on flash comme calmant et somnifère...
    On n'est hélas pas tous égaux face aux addictions, il y a une grosse part d'hérédité, certes, mais je pense que selon la façon dont le problème est géré à la maison, dépend la continuation du fléau... chez lui, la mère subissait, ils subissaient tous la loi du père en silence, dans mon cas, j'essaie d'être le plus pédagogue possible, en me disant que si je ne peux rien pour Pat, au moins je peux essayer de protéger Kiki de cette façon, être positive, c mon choix mais c sûr que ma situation est très loin de celle que devait endurer Romane Cerda, du moins en intensité.
    Désolée d'avoir vidé mon sac si longuement, mais j'ai eu besoin de réagir! Va falloir que je retourne plus souvent chez Al-anon pour pas vous envahir ici! lol!

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  2. tu n'as pas à t'excuser on sait par quoi tu passes ou en tout cas on imagine

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  3. et si cela te fait du bien d'en parler,nous sommes là pour t'écouter seulement t'écouter,qui d'autre que toi connait aussi bien, et ton fils et son père,qui d'autre que toi les aime plus que tout,c'est ton amour qui te guide,je te sens forte,très forte pour eux,pour toi,je prie très fort notre seigneur pour que tout s'arrange pour votre petite famille,mais sache que jamais tu ne nous envahiras,et sais tu pourquoi?parce que nous aussi on t'aime.

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  4. au fait,moi non plus je ne suis pas partie;partir pour moi c'était perdre 2 fois.insurmontable!

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  5. Moi aussi je vous aime les filles, fort, fort <3<3<3

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